The European Language Equality Network, the international civil society organization working for the protection of European indigenous minoritised languages, has called for a new UN Convention to protect minoritised languages amidst an exponential rise in hate-speech and the continuing need for clear, unambiguous language rights.
(Version française ci-dessous)
The ELEN statement, presented by Secretary-General Davyth Hicks and President Elin Haf Gruffydd Jones, referred to the situation in the French where in recent weeks the Corsican Assembly has been banned from using Corsican, a Breton language radio station was blocked by the French regulator Arcom, where communes in North Catalonia were banned from speaking Catalan, and where the French President Macron described ‘regional’ languages as a cause of division.
The ELEN statement called for “clear, unambiguous language rights and legislation that will act to ensure that our languages are represented in all public spaces.
“We urge the UN to draft a Convention, working with ELEN, and drawing from the Council of Europe’s Charter for Regional or Minority Languages, that will work to ensure the long-term protection and development of endangered, minoritized and indigenous languages.”
There was a large delegation of ELEN member organisations at the Forum with Omnium Cultural, ECMI, Plataforma per la Llengua, Kevre Breizh and CIEMEN all in attendance.
In their statement Plataforma per la Llengua called for new measures that would act to stop hate-speech against speakers of minoritised languages, especially on social media.
CIEMEN called for the UN to recognize the collective rights of peoples and to guarantee the political participation of minorities globally.
One of the main events of the Forum was the ELEN ECMI side-event which discussed improving policies and current challenges minoritized language media. Discussion focused on a range of topics from the exponential rise in hate-speech against minoritised language speakers on social media, the current legal framework, to the pressing need for social media algorithms to be democratized so that minoritized language content reaches its target audience.
Speakers at the side-event were UN Special Rapporteur for Minority Issues Nicolas Levrat, ELEN President Elin Haf Gruffydd Jones, ELEN Vice-President Elena Jimenez i Botias (Omnium Cultural), Sergiusz Bober (ECMI), Craig Willis (ECMI), with moderation by ELEN Secretary-General Davyth Hicks.
The UN Forum also featured a range of presentations including from Prof. David Smith (Univ. of Glasgow) who sits on the Advisory Committee of the Framework Convention for National Minorities, and Prof. Frédéric Giraut, UNESCO Chair on Inclusive Toponomy, University of Geneva.(Eurolang 2024)
ELEN President Elin Haf Gruffydd Jones discusses the UN Forum for Minority Issues and the ELEN-ECMI side event.
ELEN Vice-President Tangi Louarn (Kevre Breizh) on the UN Forum and the current situation in the French state for territorial languages.
ELEN Statement to the UN Forum for Minority Issues 2024
UN Forum for Minority Issues programme and videos.
Version française.
Le Réseau européen pour l’égalité des langues, l’organisation internationale de la société civile qui œuvre pour la protection des langues minoritaires autochtones européennes, a appelé à une nouvelle convention des Nations unies pour protéger les langues minoritaires dans un contexte de montée exponentielle des discours de haine et de nécessité constante de droits linguistiques clairs et sans ambigüité.
La déclaration d’Elen, présentée par le secrétaire général Davyth Hicks et la présidente Elin Haf Gruffydd Jones, a fait référence à la situation en France où, ces dernières semaines, l’Assemblée de Corse s’est vu interdire d’utiliser le corse, une station de radio en langue bretonne a été bloquée par le régulateur français Arcom, où les communes du nord de la Catalogne se sont vu interdire de parler catalan, et où le président français Macron a décrit les langues « régionales » comme une cause de division.
La déclaration d’Elen a appelé à « des droits linguistiques clairs et sans ambigüité et à une législation qui agira pour garantir que nos langues soient représentées dans tous les espaces publics.
« Nous exhortons l’Onu à élaborer une convention, en collaboration avec Elen, et en s’inspirant de la charte des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe, qui garantira la protection et le développement à long terme des langues menacées, minoritaires et autochtones. »
Une importante délégation d’organisations membres d’Elen était présente au Forum, avec la participation d’Omnium Cultural, d’ECMI, de Plataforma per la Llengua, de Kevre Breizh et du Ciemen.
Dans sa déclaration, Plataforma per la Llengua a appelé à de nouvelles mesures qui permettraient de mettre un terme aux discours de haine contre les locuteurs de langues minoritaires, en particulier sur les réseaux sociaux.
Le Ciemen a appelé l’Onu à reconnaitre les droits collectifs des peuples et à garantir la participation politique des minorités à l’échelle mondiale.
L’un des principaux événements du Forum a été l’événement parallèle d’Elen ECMI qui a discuté de l’amélioration des politiques et des défis actuels des médias en langues minoritaires. Les discussions ont porté sur une série de sujets allant de l’augmentation exponentielle des discours de haine contre les locuteurs de langues minoritaires sur les réseaux sociaux, au cadre juridique actuel, en passant par le besoin urgent de démocratiser les algorithmes des réseaux sociaux afin que le contenu en langues minoritaires atteigne son public cible.
Parmi les intervenants de l’événement parallèle figuraient le rapporteur spécial des Nations unies pour les questions relatives aux minorités, Nicolas Levrat, la présidente d’Elen, Elin Haf Gruffydd Jones, la vice-présidente d’Elen, Elena Jimenez i Botias (Omnium Cultural), Sergiusz Bober (ECMI), Craig Willis (ECMI), avec la modération du secrétaire général d’Elen, Davyth Hicks.
Le Forum des Nations unies a également compté une série de présentations, notamment celles du professeur David Smith (Université de Glasgow), qui siège au Comité consultatif de la convention-cadre pour les minorités nationales, et du professeur Frédéric Giraut, titulaire de la chaire Unesco sur la toponymie inclusive, Université de Genève (Eurolang 2024).